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Le blog des bonnes affaires du web

Napoléon en blu ray 4k Edition collector VF

7 Février 2024 , Rédigé par les bonnes affaires du web Publié dans #bluray, #dvd, #4k, #napoleon, #film, #critique, #bonaparte, #france, #francais, #ridley scott, #collector, #edition, #limité, #steelbnook

Blu-ray collector édition spéciale steelbook 4k du film Napoleon de Ridley Scott avec Joaquin Phoenix - date de sortie à venir

 

HISTOIRE

Napoléon Bonaparte, né le 15 août 1769 à Ajaccio en Corse, est l'une des figures les plus influentes de l'histoire moderne. Son ascension fulgurante, ses campagnes militaires audacieuses, et son règne en tant qu'empereur de France ont profondément marqué le cours de l'histoire européenne.

Napoléon est issu d'une famille de petite noblesse corse. Son éducation militaire précoce l'a mené à une carrière dans l'armée française, où ses talents de stratège et de leader ont rapidement attiré l'attention. Pendant la Révolution française, il s'est distingué par sa bravoure et son habileté tactique, grimpant rapidement dans les rangs pour devenir général à l'âge de 24 ans.

En 1799, profitant du mécontentement politique en France, Napoléon réalise un coup d'État et devient Premier Consul, consolidant ainsi son pouvoir. Sous son régime, connu sous le nom de Consulat, il entreprend des réformes radicales qui transforment la France. Parmi les réformes les plus significatives figurent le Code Napoléon, un système juridique uniforme qui reste un héritage important, et des réformes économiques qui ont stimulé la croissance et le développement.

Cependant, c'est son expansionnisme militaire qui définit le règne de Napoléon. À la tête de la Grande Armée, il mène une série de campagnes militaires qui étendent l'influence française à travers l'Europe. Ses victoires à Austerlitz, Iéna, et Wagram lui confèrent une réputation de génie militaire, tandis que son habileté politique lui permet de négocier des traités avantageux et de consolider son pouvoir.

En 1804, Napoléon se proclame empereur des Français, symbole de sa domination politique et de sa vision impériale. Son couronnement à Notre-Dame de Paris est une démonstration de sa puissance et de son ambition. Sous son règne, l'Empire français atteint son apogée, contrôlant une grande partie de l'Europe continentale.

Cependant, la résistance croissante des autres puissances européennes conduit à une série de guerres qui finissent par affaiblir l'Empire français. La campagne désastreuse de Russie en 1812 marque le début de la fin pour Napoléon. Les défaites à Leipzig en 1813 et Waterloo en 1815 signalent la chute finale de Napoléon et le début de son exil.

Capturé par les Britanniques, Napoléon est exilé sur l'île de Sainte-Hélène, où il passe les dernières années de sa vie. Sa mort en 1821 met fin à l'une des époques les plus tumultueuses de l'histoire européenne.

L'héritage de Napoléon est complexe et controversé. Certains le considèrent comme un génie politique et un visionnaire qui a modernisé la France et l'Europe, tandis que d'autres le voient comme un dictateur impérialiste responsable de nombreuses souffrances et de pertes humaines. Son impact sur le monde moderne est indéniable. Les réformes qu'il a entreprises ont jeté les bases des États-nations modernes, tandis que ses campagnes militaires ont redéfini les frontières et les alliances en Europe.

Sur le plan militaire, Napoléon reste l'un des plus grands stratèges de tous les temps. Sa maîtrise de la guerre moderne, combinée à sa capacité à mobiliser les ressources de la nation, en fait un commandant hors pair dont les tactiques sont étudiées et admirées encore aujourd'hui.

Enfin, sur le plan culturel, Napoléon a laissé un héritage durable à travers l'art, la littérature, et la mémoire collective. Son image de conquérant audacieux et de visionnaire politique continue de captiver l'imagination populaire, inspirant des films, des livres, et des œuvres d'art à travers le monde.

En résumé, l'histoire de Napoléon Bonaparte est celle d'un homme dont l'ambition, le talent et la détermination ont laissé une marque indélébile sur le monde. Son règne a été marqué par des réalisations remarquables, mais aussi par des défaites amères. Son héritage, complexe et controversé, continue de susciter l'intérêt et l'admiration, témoignant de l'importance de son impact sur l'histoire mondiale.

CRITIQUE DU FILM (le figaro)

Des éminents historiens tels Thierry Lentz ou Patrice Gueniffey avaient beau nous avoir prévenus, nous ressortons choqués du calamiteux Napoléon réalisé par Ridley Scott. Pire que l'embarras et l'ennui, émergent les sentiments d'avoir été salis par tant de médiocrité, et d'avoir assisté, non à un film, mais à une profanation.

Joaquin Phoenix incarne un Napoléon vieux, usé et fatigué - même à 24 ans, - au regard vide, à la démarche amorphe. Un Bonaparte parfois niais, souvent ridicule, constamment apathique.

Certes, la bande-annonce et les quelques extraits distillés laissaient entrevoir des fantaisies historiques. Le bombardement des pyramides semblait particulièrement ridicule. Toutefois, chacun sachant que celles-ci trônent toujours fièrement aux portes du désert égyptien d'une part, et personne ne s'attendant à une thèse doctorale sur la Révolution et l'Empire d'autre part, demeurait la promesse d'un grand spectacle orchestré par un réalisateur virtuose et incarné par l'un des plus brillants acteurs de sa génération.

Certes, les déclarations de Ridley Scott durant l'imposant cycle de promotion du film ne laissaient entrevoir rien de bon, notamment à travers ses saillies contre les historiens, marquées par une inculture et un mépris des faits portés en bandoulière. Il déclara ainsi fièrement au Times : «Quand j'ai un problème avec les historiens, je demande : “Excuse-moi, mon pote, tu y étais ? Non ? Alors ferme ta gueule.”» Un mépris pour le savoir digne du pire démagogue. Mais là encore, nous pouvions être tentés par séparer l'homme de l'œuvre, et par n'y voir qu'une rodomontade provocatrice ou bien un lent naufrage intellectuel, ne remettant pas en cause le talent du réalisateur de Blade Runner et Gladiator à créer des œuvres spectaculaires.

Malheureusement cette bienveillance initiale ne fit que renforcer notre déception. Ce Napoléon atteint un tel niveau de médiocrité qu'il n'offre ni les joies d'un film d'action, ni l'esthétique d'une épopée. Tout y est parfaitement raté, à l'exception notable des costumes et, par moments, de la musique. Nous sommes proches du chef-d’œuvre de Série Z, qui ravira les facétieux dénicheurs de Nanar. Toujours dans le presque, jamais dans la fresque. La mise en scène et l'interprétation du personnage central sont parfois si grotesques qu'elles suscitent un rire désappointé. Joaquin Phoenix, immense acteur par ailleurs, qui nous a si souvent éblouis, en Johnny Cash ou en Joker par exemple, passe totalement à côté de son rôle. Il incarne un Napoléon vieux, usé et fatigué – même à 24 ans, au regard vide, à la démarche amorphe. Un Bonaparte parfois niais, souvent ridicule, constamment apathique. Tout sauf un stratège militaire et politique, tout sauf un homme d'État bâtisseur, tout sauf une résurgence de l'Antiquité, tout sauf un héros de la méritocratie.

De son œuvre législative, le spectateur ne verra rien, comme il ne verra rien des truculents personnages, à la fois secondaires et essentiels de cette période si fascinante de notre histoire. Ni Fouché ni Murat, ni Lannes ni Marie Walewska, et un Talleyrand quasi inexistant, de même que l'encombrante famille impériale.

Il ne vibrera pas non plus à la légende napoléonienne tant la mise en scène est plate, superficielle et brouillonne, même celle des batailles. La campagne d'Italie n'a jamais existé et le Vol de l'Aigle est bien bas.

Les détracteurs viscéraux de l'Empereur ne trouveront pas davantage matière à s'enthousiasmer, les dérives de l'empire déclinant n'étant point spécialement mises en scène.

Un tel sabotage ne peut être que volontaire. Il s'inscrit dans une logique résolument postmoderne et déconstructionniste, qui se traduit par une approche du savoir caractérisée par «un scepticisme radical quant à la possibilité d'obtenir une connaissance ou une vérité objective», pour reprendre les définitions d'Helen Pluckrose et James Lindsay, dont les travaux ont été brillamment repris par Pierre Valentin dans ses derniers ouvrages sur le wokisme. Brouillage des frontières, relativisme culturel, éviction de l'individu et de l'universel: ces traits constitutifs du postmodernisme se retrouvent pleinement dans ce traitement réservé à Napoléon.

Voilà une variante plus pernicieuse encore de la cancel culture. On n'annule pas, on neutralise. On ne déboulonne pas, on abaisse et ridiculise. La déconstruction s'opère ici par la banalisation. Telle est la vision de Napoléon qui va être partagée avec des dizaines de millions de spectateurs partout dans le monde, Ridley Scott s'imposant comme le Britannique qui lui porte le plus de torts depuis Hudson Lowe.

C'est ainsi que ce Napoléon, pire qu'un – mauvais – film, est une faute.

Il rejette toute grandeur. Quand Napoléon incarne un élan vital, ce film éteint toute lumière, ignore tout souffle. Il nie la possibilité du génie et la force de la volonté. Bonaparte vu par Scott conquiert le pouvoir suprême avec à peine plus de panache qu'un apparatchik se faisant élire modestement sur un scrutin de liste à la proportionnelle.

Il est mortifère. L'écran final ne résume l'œuvre complexe du grand homme qu'à une lugubre et contestable comptabilité du nombre de morts durant les guerres dites à tort napoléoniennes.

Cette vision nihiliste est d'autant plus déplorable qu'elle traduit les pires travers de notre époque: triomphe du relativisme, mépris pour la vérité, goût pour les faits alternatifs, promotion de la vulgarité et du simplisme, culture de l'extrait consommé rapidement et hors contexte. Autant de symptômes qui traduisent un effondrement intellectuel qui menace les fondements de notre démocratie libérale.

Nous aurions pourtant bien eu besoin d'un nouveau regard ambitieux sur Napoléon, au gré des immenses défis de notre temps. Dans nos démocraties parfois fatiguées, il aurait même pu susciter un exemple de vitalité, de grandeur et d'espérance en notre capacité collective à renverser des montagnes et renouer avec une ambition au service du progrès. Telle est aussi la fonction des héros et des personnages hors normes, que ce soit par ailleurs pour en faire des modèles ou des contre-modèles.

En lieu et place de grandeur, ce film de Ridley Scott se complaît dans le grotesque et afflige Napoléon du seul caractère auquel on ne peut décemment l'associer : la médiocrité. Là réside la seule prouesse de cet indigne et détestable biopic.

WIKI

Napoléon (Napoleon) est un film américano-britannique réalisé par Ridley Scott, sorti en 2023.

Coproduit par Apple Studios, il s'agit d'un film biographique sur la vie de l'empereur Napoléon Bonaparte, incarné par Joaquin Phoenix.

Le film raconte les principaux moments de la vie de Napoléon : sa carrière d'officier, son accession au pouvoir, ses conquêtes territoriales, puis sa chute et son exil sur l'île de Sainte-Hélène2,3.

La vie de Napoléon est surtout filmée à travers le prisme de ses rapports passionnels, intimes et tourmentés avec Joséphine de Beauharnais, le grand amour de sa vie

Il montre enfin quelques-unes des principales batailles de la carrière de Napoléon, insistant notamment sur le siège de Toulon, la bataille d'Austerlitz et celle de Waterloo, montrant plus rapidement la bataille des Pyramides et celle de la Moskova.

Le film est sorti au cinéma dans certains pays, et sera diffusé sur la plateforme Apple TV+ à une date ultérieure.

Synopsis
Le film s'ouvre sur la phrase : « La misère qui règne en France a conduit à la Révolution française, qui a elle-même engendré davantage de misère. »

Jeune officier de l'armée française, Napoléon Bonaparte assiste, parmi une foule brandissant des drapeaux tricolores, à l'exécution de Marie-Antoinette le 16 octobre 1793. Le chef révolutionnaire Paul Barras lui ordonne ensuite de participer au siège de Toulon, que ses habitants ont livré aux Britanniques. Fin 1793, le capitaine d'artillerie Bonaparte réussit à prendre d'assaut le fort dominant le port et parvient à chasser les navires britanniques, puis est nommé général de brigade.

Pendant ce temps, Maximilien de Robespierre fait régner la Terreur mais les députés de la Convention le mettent en cause et le chassent en juillet 1794 : Robespierre tente alors de se suicider mais échoue, et termine guillotiné. Les dirigeants français mettent fin à la Terreur et libèrent les prisonniers, dont Joséphine de Beauharnais, une veuve aristocrate. En octobre 1795, Barras confie à Bonaparte la mission de mater l'insurrection royaliste de vendémiaire : Bonaparte fait tirer aux canons en pleine rue, ce qui lui permet de gagner en popularité dans le camp républicain.

Sur le plan privé, Napoléon courtise Joséphine qu'il finit par épouser en mars 1796. Malgré leur vie érotique vigoureuse, ils n'ont pas d'enfant, au grand désespoir de Napoléon qui en veut à tout prix.

Napoléon part ensuite en Égypte où il remporte un nouveau succès lors de la bataille des Pyramides à l'été 1798. Peu après, il décide cependant de rentrer en France précipitamment après avoir appris que Joséphine le trompe avec le capitaine Hippolyte Charles. Il reçoit alors de nombreux critiques de la part des membres du Directoire pour avoir abandonné ses troupes en Égypte. Napoléon les condamne pour leur mauvaise direction de la France et participe en secret au coup d'État du 18 Brumaire organisé par Emmanuel Sieyès, aidé notamment par son frère Lucien Bonaparte. Le coup d'État est couronné de succès et Napoléon devient alors Premier Consul en 1799.

En 1804, Napoléon est couronné empereur des Français par le pape ; lors de la cérémonie du sacre, Napoléon se met audacieusement lui-même la couronne sur sa tête. Sur le plan diplomatique, Napoléon et son ministre des Affaires étrangères Talleyrand proposent la paix au Royaume-Uni et à l'Autriche, qui rejettent l'idée. Un an plus tard, Napoléon remporte brillamment la bataille d'Austerlitz contre les Autrichiens et les Russes. Il reçoit ensuite l'empereur autrichien François II afin de conclure une paix. Le jeune tsar Alexandre Ier, quant à lui, refuse de venir.

Malgré ce succès, Napoléon n'a toujours pas d'héritier pour lui succéder. Letizia Bonaparte, sa mère, le pousse alors à mettre enceinte une maîtresse (Éléonore Denuelle de La Plaigne) ce qui prouve qu'il est fertile. Fin 1809, Napoléon décide finalement de divorcer d'avec Joséphine. Après le refus du tsar Alexandre de lui offrir sa sœur Anna Pavlovna (15 ans) en mariage, Napoléon épouse l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche (18 ans). Elle donne naissance à un fils en 1811. Cependant, l'amour de Napoléon pour Joséphine perdure.

Après que le tsar a renié le traité de paix qu'il avait signé avec la France, Napoléon envahit la Russie en 1812. Harcelée par les cosaques, l'armée de Napoléon remporte la bataille de la Moskova, malgré de lourdes pertes. Cependant, lors de son arrivée à Moscou, il trouve la ville vide. Dans la nuit, il se réveille et découvre la ville en flammes, incendiée par les Russes. Napoléon est alors contraint de battre en retraite en plein hiver vers la Pologne, y arrivant avec seulement 40 000 survivants sur les 678 000 hommes de son armée.

En 1814, la guerre de la Sixième Coalition se termine par son abdication. Il est alors exilé sur la principauté de l'île d'Elbe. Cependant, il apprend que Joséphine — restée au château de Malmaison — est malade. Napoléon rentre alors en France et parvient à revenir au pouvoir, ralliant sur son chemin les soldats que le nouveau roi Louis XVIII avait envoyés pour l'arrêter. À son arrivée à Paris, Hortense de Beauharnais lui apprend malheureusement le décès de sa mère Joséphine.

Malgré son chagrin, l'empereur doit ensuite retourner se battre contre les nations coalisées contre la France. Lors de la bataille de Waterloo en juin 1815, il est battu par les Britanniques du duc de Wellington au moment où arrivent les Prussiens du maréchal Blücher. Après sa défaite, Napoléon prend la fuite et salue Wellington.

Alors que Napoléon se trouve à bord du vaisseau britannique le Bellerophon à quai à Portsmouth, Wellington lui annonce qu’il est exilé sur l'île de Sainte-Hélène, où il meurt finalement en 1821, en entendant Joséphine lui faire signe qu'il va la retrouver.

Le film se termine sur une liste du nombre de morts des principales batailles. Il est également précisé que les guerres napoléoniennes ont causé la mort de près de trois millions de personnes depuis 1792 (sic).

Fiche technique
Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Titre original : Napoleon
Titre français et québécois : Napoléon
Réalisation : Ridley Scott8
Scénario : David Scarpa9
Musique : Martin Phipps
Décors : Arthur Max
Costumes : David Crossman et Janty Yates
Photographie : Dariusz Wolski
Montage : Sam Restivo et Claire Simpson
Production : Mark Huffam, Ridley Scott et Kevin J. Walsh
Sociétés de production : Apple Studios et Scott Free Productions
Sociétés de distribution : Apple TV+ (VOD)11, Sony Pictures Releasing (États-Unis, cinéma) Sony Pictures Releasing France (France, cinéma)
Pays de production : Drapeau des États-Unis États-Unis, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Langue originale : anglais
Budget : 200 millions de dollars
Format : couleur - 2,39:1 - son Dolby Atmos, Dolby Surround 7,1, Dolby Digital
Genres : drame historique et biographique
Durée : 150 minutes (version originale) ; 270 minutes (version longue)
Dates de sortie :
Belgique, États-Unis, France, Royaume-Uni, Suisse romande15 : 22 novembre 2023 (en salles)
Monde : 9 janvier 2024 (Apple TV+) , version longue : Date inconnue
Classification :
États-unis : R - Restricted
France : Tous publics avec avertissement
Distribution
Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Joaquin Phoenix (VF : Boris Rehlinger) : Napoléon Bonaparte
Vanessa Kirby (VF : Laetitia Laburthe-Tolra) : Joséphine de Beauharnais.
Tahar Rahim (VF : lui-même) : Paul Barras, qui nomme Bonaparte général, puis un des cinq directeurs lors du coup d'État du 18 Brumaire.
Ben Miles (VF : Yann Guillemot) : Armand de Caulaincourt, ambassadeur en Russie, proche conseiller et confident de Napoléon.
Ludivine Sagnier (VF : elle-même) : Madame Tallien (version longue uniquement21).
Matthew Needham (en) (VF : Marc Arnaud) : Lucien Bonaparte, frère de Napoléon, président du conseil des Cinq-Cents lors du coup d'État du 18 Brumaire.
Youssef Kerkour (en) : Louis Nicolas Davout, maréchal invaincu de Napoléon22.
Phil Cornwell (en) : Charles-Henri Sanson, bourreau de la reine Marie-Antoinette.
Édouard Philipponnat (VF : Aurélien Raynal) : l'empereur de Russie Alexandre Ier.
Ian McNeice : Louis XVIII, roi de France à partir de 1814.
Rupert Everett (VF : Bernard Alane) : Arthur Wellesley, duc de Wellington, vainqueur de Napoléon à Waterloo.
Paul Rhys (VF : Thierry Hancisse) : Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, ministre des Relations extérieures de Napoléon.
John Hollingworth (en) (VF : Jean-Marc Charrier) : Michel Ney, maréchal surnommé par Napoléon le « Brave des braves »Note 1.
Sam Crane : Jacques-Louis David, peintre néoclassique français, à qui l'on doit en partie la célèbre peinture présente dans le film Le Sacre de Napoléon.
Scott Handy : Louis-Alexandre Berthier, maréchal et chef d'état-major de Napoléon lors de toutes ses campagnes.
Gavin Spokes (VF : Igor Chometowski) : le citoyen Moulin
Mark Bonnar (VF : Christian Gonon) : Jean-Andoche Junot, général de Napoléon et commandant de l'invasion française du Portugal en 1807.
Michael O'Connor : Charles Victoire Emmanuel Leclerc, beau-frère de Napoléon et allié de ce dernier lors du coup d'état.
Jonathan Barnwell (VF : Olivier Benard) : Louis Antoine Fauvelet de Bourrienne, ami et secrétaire intime de Napoléon.
Anna Mawn : Marie-Louise d'Autriche, seconde épouse de Napoléon Bonaparte.
Davide Tucci (en) : Lazare Hoche, général de la Révolution lors du coup d'État du 18 Brumaire.
Thom Ashley : Charles Angélique François Huchet de La Bédoyère, général et aide de camp de Napoléon lors de la bataille de Waterloo, fusillé à 29 ans pour son ralliement à l'empereur.
Arthur McBain (en) : Jean Gabriel Marchand, général chargé d'arrêter Napoléon en mars 1815.
John Hodgkinson : Joseph Fouché, efficace ministre de la Police de Napoléon, ayant trahi l'empereur à maintes reprises.
Ed Eales White : Louis-Antoine de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, dont Napoléon a ordonné l'exécution (version longue uniquement).
Tim Faulkner (VF : Swan Demarsan) : Gebhard Leberecht von Blücher, maréchal prussien qui a causé la défaite de Napoléon à Waterloo.
Catherine Walker : Marie-Antoinette, dernière reine de l'Ancien Régime.
David Verrey : Louis-Jérôme Gohier, directeur et président du Directoire lors du coup d'État du 18 Brumaire.
Benedict Martin : Roger Ducos, directeur et participant avec Emmanuel-Joseph Sieyès au coup d'État du 18 Brumaire (9 novembre 1799).
Jannis Niewöhner : Hippolyte Charles, capitaine de hussard et amant de Joséphine.
Abubakar Salim : Thomas Alexandre Dumas, général commandant la cavalerie lors de l'expédition d'Égypte (et père d'Alexandre Dumas).
Joaquin Phoenix (Napoléon)

Production
Genèse et développement
Le film devait initialement être développé sous le titre Kitbag par 20th Century Studios, mais le studio abandonne le projet fin 2020. Apple Studios acquiert alors les droits mondiaux du film, en acceptant un engagement de production important24,25.

Le 14 janvier 2021, lors d'une interview pour le site Deadline.com, Ridley Scott déclare :

« Napoléon est un homme qui m'a toujours fasciné. Il est sorti de nulle part pour gouverner tout le monde ! Mais pendant tout ce temps, il menait une guerre amoureuse avec sa femme adultère Joséphine. Il a conquis le monde pour essayer de gagner son amour, et quand il ne le pouvait pas, il l'a conquis pour la détruire et s'est détruit dans le processus. […] Aucun acteur ne pourra jamais incarner Napoléon comme Joaquin. Il a créé l’un des empereurs les plus complexes de l’histoire du cinéma (Commode) dans Gladiator, et nous créerons un autre empereur de légende avec son Napoléon. »

En janvier 2022, la production annonce que le film n'est plus titré Kitbag, mais simplement Napoleon28. Lorris Chevalier, historien médiéviste ayant déjà travaillé avec Ridley Scott pour Le Dernier Duel devient par ailleurs le conseiller historique du film29. Dans le même mois, Joaquin Phoenix et Vanessa Kirby visitent le château de la Malmaison, l'hôtel des Invalides qui abrite le tombeau de Napoléon Ier à Paris, en France[réf. nécessaire].

Le 10 juillet 2023, la bande-annonce officielle du film est publiée30 et suscite de nombreuses réactions et analyses31.

Attribution des rôles
En octobre 2020, Joaquin Phoenix est annoncé dans le rôle de Napoléon Bonaparte32,33.

En mars 2021, Jodie Comer est choisie pour incarner Joséphine de Beauharnais. Ce choix provoque des réactions négatives de certains internautes en raison de l'âge de l'actrice : 19 ans plus jeune que Joaquin Phoenix qui incarne Napoléon. Cette différence d'âge n'est pas fondée, historiquement, puisqu'au contraire Joséphine de Beauharnais était plus âgée que Napoléon Bonaparte — elle avait 6 ans de plus34,35. Télérama note que « le choix de Ridley Scott est d’autant plus discutable que Napoléon Bonaparte et Joséphine de Beauharnais, plus d’une fois incarnés à la télévision et au cinéma, l’ont généralement été par des acteurs du même âge »36.

Finalement, en janvier 2022, l'actrice britannique est contrainte de céder sa place en raison de changement de planning liés à la pandémie de Covid-19 — l'actrice étant engagée sur la pièce de théâtre Prima Facie. C'est une autre Britannique, légèrement plus âgée, qui la remplace : Vanessa Kirby37. En février, Tahar Rahim rejoint l’équipe du film afin d’incarner Paul Barras38. L'acteur marocain Youssef Kerkour, qui jouait déjà dans le précédent film du réalisateur (House of Gucci), est également présent dans ce film39.

Tournage
Le tournage commence en février 2022, au Royaume-Uni26,40. Il a lieu sous le faux-titre Marengo, en référence à la bataille de Marengo (1800)41. Des scènes sont tournées à Lincoln en mars 202242. La cathédrale de Lincoln est utilisée comme décor à Notre-Dame de Paris. Le tournage a lieu très tôt durant deux jours43,44,45.

Les prises de vues extérieures et intérieures des palais sont réalisées devant Somerset House à Londres (pour la scène d'exécution de Marie-Antoinette), à Peper Harow House dans le Surrey, Petworth House dans le Sussex, à Stowe House46 et à West Wycombe Park dans le Buckinghamshire47, au palais de Blenheim à Woodstock dans l'Oxfordshire48,49,50, dans la Boughton House à Kettering dans le Northamptonshire51 (à la place du château de Malmaison), ainsi qu'au Old Royal Naval College à Greenwich46.

En mai 2022, l'équipe se rend à Malte pour trois semaines. Le fort Ricasoli de Kalkara est notamment utilisé pour recréer l'assaut du fort Mulgrave lors du siège de Toulon52,53. Les scènes dans le désert sont tournées en Égypte et au Maroc46.

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