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Le blog des bonnes affaires du web

Blu ray Les 8 salopards - Édition Limitée boîtier SteelBook

1 Juin 2016 , Rédigé par tete de poisson

Blu ray les 8 salopards

Blu ray les 8 salopards

 

En plein hiver, une diligence fonce à travers la campagne enneigée du Wyoming. A son bord, le chasseur de primes John Ruth, surnommé "le Bourreau", se rend dans la petite ville de Red Rock afin que la femme qu'il a capturée, Daisy Domergue, y soit pendue. En cheùin, ils croisent deux étrangers : le commandant Marquis Warren, ancien soldat nordiste reconverti chasseur de primes, et Chris Mannix, renégat sudiste qui se revendique sheriff.

Pris dans la tempête de neige, les 4 premiers salopards trouvent refuge chez Minnie, un refuge de montagne où les diligences ont l'habitude de faire halte. En arrivant sur place, ils sont accueillis par quatre inconnus qui ont eux aussi voulu échapper au blizzard.
Tandis que la tempête s'abat sur la petite maison, les huit aventuriers comprennent peu à peu qu'ils ne réussiront sans doute pas à gagner Red Rock...

Une atmosphère Tarantinesque ! Cela peut se rapprocher par moments du théatre filmé (une grande partie du film
se déroule en huis-clos); et même si Tarantino s'est, entre autre, inspiré d'un de ses films d'horreur favoris (THE THING de John Carpenter);
les 2 films sont différents puisque les 8 SALOPARDS, flirte avec le grand western spaghetti (Leone)....l'humour est en outre très présent
dans le film, ce qui n'était absolument pas le cas dans "THE THING" (1982), sombre et nihiliste...

Ce n'est certainement pas le meilleur Tarantino..(aahhh Pulp Fiction ou Kill Bill....), mais cela reste un très grand film, du cinéma de grande précision
(quel travail de mise en scène et direction d'acteurs; le soucis du détail chez QT faisant le reste) Le film est enfin hissé à un niveau bien supérieur
par la très grande qualité des acteurs les plus connus (Samuel Jackson, Russell, Jason Leigh....)
Un film long, savoureux et un brin virtuose.

PS/ la qualité technique du Blu Ray est excellente (très belle image); Bonus un peu courts, faudra sans doute attendre futures parutions en Bluray anglo-saxonnes... (Import UK ou USA)

Une nouvelle signature de Tarantino, avec cette atmosphère à la Inglourious Basterds,
du sang à la Kill Bill et un noir au cœur de l'histoire à la Django et saupoudrer de saloperie humaine.

Un film de 3h que je recommande très vivement à tous les fans de Tarantino.


Attention scènes violentes !!!
Une ambiance glaciale, des acteurs grandissimes, du sang qui coule à flot, un très bon scenario,
c'est les 4 ingrédients de l'excellentissime Tarantino.

Non le cinéma n'est pas mort !
La qualité d'image est sublime,pas de grain,rien on dirait de l'analogique,Tarantino nous fait du Panavision , un hommage au cinéma grand spectacle ! Le format en cinémascope ne plaira pas à tout le monde(je vous recommande un grand écran) mais le choix est audacieux,la qualité prime sur la facilité!
Le son :Merde ,Ennio Morricone est encore vivant et bien vivant !Nous n'avons plus de thème par personnage comme S.Leone l'affectionnait à l'époque mais la musique de l'ensemble est bien oppressante.
Du bon vrai cinoche comme je l'aime !
Mentions spéciales pour Jennifer Jason Leigh irrésistible au début du film et Walton Goggins qui nous montre tout son talent !

Les Huit a été criblé par les critiques à sa sortie en salle. Trop long, trop bavard, trop prévisible, trop ceci, trop cela, mais toujours trop et rarement pas assez. Somme toute, un Quentin Tarantino très classique. Le démarrage est très lent, c'est vrai. Mais comme QT s'amuse toujours à reprendre les codes de vieux navets, ceux-ci débutaient souvent par une scène très longue pour laisser le temps aux retardataires de s'installer. Les Huit commence donc de façon à nous mettre dans l'ambiance à plusieurs niveaux. Les références y sont naturellement nombreuses, des vieux westerns que plus personne ne connait à 'The Thing' en passant par 'Les dix petits nègres' d'Agatha Christie. Les dialogues sont bavards, certes. Mais encore une fois, demander à Tarantino de ne pas faire référence aux vieilles séries B ni de longs dialogues, c'est comme demander à Schwarzenegger de faire moins de bruit. Pour ma part, à deux notables exceptions près, le rythme de l'action m'a semblé juste: nous sommes dans un huis-clos, la tension doit monter avec le temps. La narration a de plus pris le risque d'un découpage en chapitres et d'une voix off (celle de Tarantino). Il faut lui rendre le mérite de cette originalité, qui souligne en gras l'esprit de conte violent des Salopards. Les dialogues sont conformes à ce qu'on pouvait en attendre. Il leur manque sans doute un grand moment de bravoure qui ferait se souvenir du film, à l'image de la scène du jeu de cartes dans Inglorious Bastards.
La musique d'Ennio Morricone m'a elle beaucoup déçu et n'ajoute pas grand chose au film: elle se fait peu remarquer. Un compositeur lambda aurait aussi bien fait l'affaire pour le coup. La violence inutile, gratuite, graphique, est bien au rendez-vous. Là encore nous sommes dans les codes de Tarantino. On peut percevoir un humour au second degré avec la répétition des couches de rouge sur le visage de la prisonnière, mais ça n'emmène vraiment pas très loin.
En revanche, ce qui nous entraine loin du sujet principal du film est la soudaine parenthèse du scénario au sujet du fils du général sudiste. Cette séquence fait vraiment hors-sujet et mérite amplement les reproches de longueur et d'ennui. Elle aurait pu être expédiée en deux-trois phrases pour le même résultat. Ce reproche de maladresse peut aussi être fait à la fin du film: on retrouve les deux héros au lit, assez zens malgré leurs blessures, juste après la grande scène d'action du film. Il y a une cassure de rythme assez regrettable. Même si j'ai apprécié la surprise de de voir deux des personnages les plus opposés coopérer de façon presque amicale à ce moment, elle ne compense pas la déception du changement de rythme.
Le grand attrait de l'oeuvre est clairement le jeu des acteurs. Ils incarnent avec force des personnages riches, à peine dévoilés mais brillamment suggérés. Ils sont le grand atout d'un film qui resterait sans eux destiné à un public réduit d'aficionados.
Au final, ce huitième opus ne mérite pas le concert de critiques négatives qui s'est abattu sur lui: il est un Tarantino classique, avec ses qualités et ses défauts bien marqués. Il s'inscrit très naturellement dans la lignée des sept précédents, et on peut se demander dans quelle mesure Tarantino n'a pas provoqué les critiques négatives: 'The Hateful Eight' peut se traduire littéralement par Les Huit Haineux, mais aussi et plus subtilement, par Le Détestable Huit, comme si Tarantino avait voulu anticiper l'accueil négatif des Salopards et le revendiquer haut et fort.
.
En post-scriptum, il faut exprimer une réserve claire au sujet du classement du film qui le déconseille aux seuls enfants de moins de 12 ans. Entre la scène de fellation, la violence gratuite et la tête du Mexicain explosée en gros plan, le spectacle parait réservé à un public beaucoup plus averti qu'un jeune de 12 ou 13 ans.

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